Comme par « hasard », le lendemain d'un rêve de chevaux, en rangeant quelques magazines, je suis tombée sur un article de Martine Clerc, datant pourtant de plusieurs années. J'ai découvert ses ateliers de la « LIBÉRATION DES ÉTINCELLES». Le thème de l’atelier suivant, qui se tenait, croyez-le ou non, le lendemain de cette découverte, alors que ce sont des ateliers mensuels, était : « Dépasser ses blocages ». Là encore, la synchronicité était inouïe alors que j’étais, précisément, bloquée dans ma vie professionnelle. Je précise que mon blocage était, du coup, également artistique car je suis auteure et qu’il était donc extrêmement douloureux car il impliquait mon être entier. (...) Quand Martine m’a dit « Il me reste une place », cela ne m’a même plus étonnée. Le lendemain je découvrais, avec une immense émotion (rehaussée encore par l’imprégnation de mon rêve), le monde des chevaux, introduit par Martine, une femme éclairée, profonde, empathique et dotée d’une connaissance intime et subtile des chevaux, qu’elle côtoie depuis l’enfance.

Être en face d’un cheval alors que vous vous sentez, à l’intérieur, profondément blessée, délabrée comme je l’étais et sans espoir d’en sortir (sauf cette main tendue de Martine, vécue comme la dernière chance !), vous remet instantanément dans votre être, donc dans la vie. Le soir-même j’avais retrouvé au moins un socle sous mes pieds.

Dès la 2e journée, un mois plus tard, dans le pré, il s’agissait de se laisser guider vers un cheval, tout en posant intérieurement une question fondamentale pour nous. Or, dans les semaines qui s’étaient écoulées, les « semis » préparés lors de la 1re journée avaient beaucoup poussé en moi, à mon insu. Ma question concernait déjà une nouvelle direction que je souhaitais prendre : entrer dans le soin aux animaux (par le magnétisme). Par curiosité, il se trouve que, quelques jours avant, j’avais consulté des photos de soigneurs avec des chevaux car je m’étais demandé dans quelle position ils exerçaient sur un si grand animal. J’avais alors vu des photos de soigneurs et soigneuses debout tout contre le cheval, les mains sur sa colonne vertébrale. Dans le pré, donc, attirée par un immense cheval blanc aux yeux d’un bleu limpide, je demandais si, oui ou non, j’avais quelque chose à faire du côté du soin. Qazul vers lequel mon instinct m’avait guidée, s’est alors avancé vers moi, puis s’est immobilisé contre moi, en appuyant son ventre contre le mien. J’étais donc là, tout contre lui, un peu interloquée, attendant la suite. Et en effet, il s’est mis à me pousser légèrement, imperceptiblement de façon à ne me laisser que deux alternatives : soit je reculais (et donc, symboliquement, renonçais à mon rêve de soigner les animaux), soit je décidais de rester à ma place et devais « m’accrocher » à sa colonne vertébrale… ce que j’ai fait, me retrouvant par ce fait, soudainement, dans la posture des soignants découverte quelques jours plus tôt. Une bouffée de joie, de rire et de larmes de délivrance est venue compléter mon assurance que j’étais dans le vrai.

A partir de là, tout a été très vite, Martine m’a conseillé une formatrice pour la découverte de ce métier, de là j’ai rebondi sur une formation longue et me voilà élève-énergéticienne depuis 4 mois. Je suis éblouie par la vitesse à laquelle ma renaissance a eu lieu. Parallèlement, ne me focalisant plus sur mon blocage en littérature, j’ai vu plusieurs de mes projets littéraires de nouveau acceptés par les éditeurs et je ne peux aujourd’hui que constater à quel point cette épreuve était là pour m’enrichir et me faire aller encore plus loin sur mes chemins, jusqu’à en découvrir d’insoupçonnés !

Je suis infiniment reconnaissante à Martine d’être la merveilleuse passeuse qu’elle est, de l’ombre à la lumière. Merci !